dimanche 6 mars 2011

Earthquake

Mardi 22 février : Jour funeste à Christchurch…

Nous venons d’arriver à Auckland et sommes accueillis par Pascale MacMillan qui a aidé à l’organisation du séjour dans cette ville. Les parents arrivent pour chercher les jeunes et nous révèlent une terrible nouvelle : un tremblement de terre d’une magnitude de 6,1 sur l’échelle de Richter vient de dévaster Christchurch, ville où nous avons passé une semaine merveilleuse en familles et où nous étions encore mercredi dernier. Il y aurait des morts et des personnes coincées sous les décombres. Les images sont terribles. 



Quelle est l’origine de ce tremblement de terre ?
Comme vous nous l’expliquions dans une chronique précédente (voir géologie et géothermie), la faille australo-indienne traverse la NZ et passe plus particulièrement au niveau de Christchurch. Cette faille pousse l’Inde sous l’Himalaya et à terme va réduire la taille de la NZ. En effet, l’Ile du Sud par exemple voit sa partie sud-ouest glisser sous les alpes néo-zélandaises, relevant la taille de ces dernières. Par conséquent, il y a souvent des tremblements de terre dans l’Ile du Sud et les habitants sont habitués à sentir le sol trembler. Dans les écoles, on peut lire des consignes de sécurité à respecter… Les gens vivent avec cette épée de Damoclès au dessus de leurs têtes.

Les conséquences :
En décembre dernier, un tremblement de terre un peu plus important sur l’échelle de Richter n’avait fait que des dégâts matériels car les secousses étaient très profondes. La ville n’a pas fini de panser ses blessures qu’un nouveau tremblement de terre a secoué la ville un peu avant 13 heures (1 heure du matin en France). Heure où les habitants travaillent et mangent, les élèves sont en classe, les autres personnes visitent les monuments. Un des plus visités est la cathédrale. Les paroissiens avaient organisé un superbe festival des fleurs avec un beau parterre fleuri couvrant toute l’allée principale et des bouquets originaux sur les côtés et près de l’autel. On peut en outre grimper au sommet du clocher pour avoir une splendide vue sur la ville et ses environs.

Cette fois-ci, les secousses se situent à 5 km au-dessous de la surface de la terre. Le sol se mit à trembler. Les gens sont tombés à terre, les murs et fenêtres se sont écroulés. La cathédrale a perdu son clocher, des bâtiments se sont effondrés, l’hôpital a été touché, on ne compte plus les maisons détruites. Une personne raconte qu’elle est tombée du 5ème étage et s’est retrouvée au niveau du sol. Ce soir, on commence à dénombrer les personnes coincées sous les décombres ; il y en aurait 200.
Le Premier Ministre n’hésite pas à parler d’une ville qui semble ravagée par la guerre.

Les informations montrent des images terribles de ruines partout. L’aéroport est fermé, les routes sont coupées, ainsi que l’électricité, le téléphone pour laisser les urgences s’organiser. Les gens sont priés de rester chez eux et de s’enquérir de l’état de leurs voisins et familles. Les écoles sont fermées jusqu’à nouvel ordre. L’état d’urgence est décrété.
Des aides arrivent de partout et même d’Australie pour sauver le maximum de vies.

Nous suivons les informations en boucle à la télévision néo-zélandaise en espérant qu’il y aura le moins possible de victimes.
Nous étions heureux de faire la connaissance de nos correspondants d’Auckland. Mais ce soir, nous sommes tous très tristes. Nous n’avons aucune nouvelle de nos correspondants de Christchurch et nous sommes très inquiets. Nous pensons très fort à eux en espérant qu’ils seront tous sains et saufs.

Arrivée à Auckland
Mardi 22 février 2011

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