dimanche 6 mars 2011

3ème semaine

Planning de la 3ème semaine


Dimanche
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Matin
. Visite de Wai-O-Tapu Thermal Wonderland
. Visite de la fabrique de jade
Découverte de la végétation de NZ
. Départ pour Auckland
. Accueil au lycée
. Cours
. Visite d’Eden Park
. Accueil au lycée
. Visite de la Sky Tower
. Cours
. Assemblée plénière

. Visite de la CCIFNZ
Après-midi
. Visite du Centre Heritage Maori
. Visite du musée de Rotorua
. Découverte d’un village maori et de ses traditions
. Spectacle maori
. Arrivée à St
Kentingern 
. Présentation du planning des cours
. Accueil des jeunes par les familles
. Retour au lycée
. Activités sportives au lycée
. Retour au lycée
. Activités sportives au lycée

. Visite à Mr Marcenac, Président de la section locale des CCEF
. Visite à la CCI fran- çaise en NZ
. Visite de la CCI locale
. Départ pour l’aéroport
Soir
Bains thermaux
Repas maori
Familles
Familles

Barbecue de bienvenue au lycée
Familles
Nuit dans l’avion

Cette troisième semaine nous amène à Rotorua , haut lieu maori mais aussi célèbre pour son activité volcanique, ses geysers et paysages torturés. Les Maoris ont obtenu le droit de s’occuper, superviser et gérer les revenus issus du tourisme.

Autour de Rotorua, il y a 2 volcans qui sont en sommeil. Un des volcans a été responsable d’une grande catastrophe humaine en 1855. Ils pourraient se réveiller à tout moment.
Cette activité volcanique donne des eaux et boues bouillantes. On les voit bouillonner en permanence. Il y a des minéraux qui teintent les roches et sols : bleu, jaune, rouge, vert… Toute la palette de l’arc-en-ciel est représentée. On reconnait le soufre, le manganèse, l’arsenic, le fer…
Les dépôts volcaniques après les éruptions permettent toutefois d’accroître le temps de pousse d’un arbre (de 25 ans au lieu  de 75 ans traditionnellement) et enrichissent le sol, permettant les cultures de fruits et légumes, les magnifiques fleurs.
Les Maoris font cuire certains produits directement dans cette eau bouillante.

Rotorua est devenue, à la fin du 19è siècle, une ville thermale. Ses riches eaux permettent de combattre les rhumatismes et autres affections. Après la guerre de 1914-1918, les soldats étaient soignés là. Aujourd’hui, les installations médicales ont été modernisées, mais les gens continuent à venir faire des cures.

Nous nous immergeons ensuite dans la culture maorie, ses croyances, ses symboles. Devant chaque maison, établissement public ou privé, il y a un Tiki, espèce de totem destiné à chasser les mauvais esprits par ses horribles sculptures : yeux exorbités, langue pendante…

Nous finissons notre périple par Auckland, la ville la plus grande de Nouvelle-Zélande, mais aussi la plus étendue. Nous rejoignons nos partenaires de Saint Kentingern, le lycée le plus huppé de l’île. Les élèves vont loger dans des familles d’accueil et vont suivre les cours en même temps que leurs correspondants.

Nous avons eu des temps forts :
-         Barbecue d’accueil à Saint Kentingen
-         Assemblée plénière hebdomadaire au lycée
-         Visite des organismes d’appui.
Des chroniques permettent de développer certaines visites.

SAINT KENTIGERN A AUCKLAND

NOTRE DEUXIEME PARTENAIRE : SAINT KENTIGERN A AUCKLAND

Notre séjour en Nouvelle-Zélande s’est achevé par quelques jours passés avec notre partenaire à Auckland, la ville la plus grande du pays et située dans l’Ile du Nord, Saint Kentigern College.le lycée le plus connu et prisé du pays. C’est
C’est un lycée privé, presbytérien écossais. Il offre une scolarité de la 6è jusqu’à la terminale.
Saint Kentigern est aussi appelé Saint Mungo. Il était, au sixième siècle, apôtre en moderne Ecosse , et saint patron et fondateur de la ville de Glasgow

Ce lycée comprend des enseignements classiques menant à l’équivalent de notre baccalauréat et des enseignements internationaux correspondant aux référentiels internationaux, pratiqués dans tous les pays du monde.

Le lycée est installé sur un campus de 25 ha, en bord de mer. Il y a de magnifiques pelouses entre les bâtiments. Une chapelle accueille les élèves qui viennent prier toutes les semaines. Une éducation religieuse leur est dispensée. Toutes les religions sont tolérées mais tous les élèves doivent se plier aux règles presbytériennes.
La devise de l’école, que l’on retrouve partout, est « Servanda fides est ».

De nombreux équipements sportifs sont disséminés : un grand gymnase, adapté à la pratique de multiples sports, terrains de tennis couverts et en plein air, piscine, une salle de musculation avec des appareils très modernes, un accès à la mer pour pratiquer l’aviron...
De nombreux élèves profitent de la pause de midi pour faire du sport. Sortant de cours à 15 h, ils ont la possibilité également de continuer à faire du sport.
On constate là aussi l’importance du sport dans la vie néo-zélandaise et la volonté d’épanouir aussi bien le corps que la tête.

Notre partenaire se nomme Pascale MacMillan. Elle est Française, originaire de Nouvelle Calédonie. Elle s’est occupée de notre accueil et de notre séjour. Ainsi, nous avons visité le campus. En plus de la salle des professeurs, chaque discipline dispose d’une salle des professeurs, équipée d’une petite cuisine, d’un bureau individuel, de matériel de télécommunications et télématique, et d’une table de réunion. Pascale partage cette salle avec des collègues enseignant le français, l’espagnol.
Il existe aussi des salles pour accueillir les parents et pour se reposer, avec des canapés dignes de ce nom.

En plus de sa charge de professeur de français, comme tous les autres professeurs, Pascale est responsable de 15 élèves qu’elle suit tout particulièrement. Elle vérifie leurs uniformes, leurs progrès, leur assiduité, et le bon déroulement de leur scolarité. Si les besoins s’en font sentir, des cours particuliers leur seront dispensés.
L’école étant privée, les parents payent et désirent que leurs enfants obtiennent des résultats. Par conséquent, les professeurs doivent tout mettre en œuvre pour tendre vers ce résultat.

Nous avons suivi les cours de Pascale, des cours d’anglais. Elle a profité de notre présence pour interviewer nos élèves et faire des enregistrements. L’enseignement des langues vivantes est très ludique, convivial et surtout insiste sur l’oral plus que sur l’écrit.
Les élèves de Brémontier logeaient dans des familles et suivaient les cours de leurs correspondants.

Durant notre séjour, nous avons été conviés à l’assemblée plénière hebdomadaire. Ainsi, tous les vendredis, à 11 h 30, les 1700 élèves du lycée sont réunis dans le gymnase. Les élèves arrivent en rang et se placent en lignes droites ; les plus jeunes par terre et les plus âgés dans les gradins. Leur arrivée se fait en silence et dans le calme. Chaque classe sait où se trouve sa place.
Les professeurs prennent place sur des chaises sur le côté.

Au fond de la salle, un pupitre a été placé avec des chaises pour :
-          les membres de l’Administration, le Révérend, vêtus de toges noires,
-         les 4 élèves superintendants des 4 maisons du lycée, vêtus du kilt traditionnel aux couleurs de l’école, vert et bleu.
-         et les élèves méritants.

La cérémonie commence par la prière entonnée par toute l’assemblée. Puis, le Proviseur commence à présenter les événements marquants de la semaine, notamment notre présence au sein de l’établissement. Ensuite, il remet les récompenses aux étudiants se sont distingués, par leurs résultats pédagogiques ou en sports. Un membre de l’Administration présente la nécessité d’avoir des projets pour gagner en motivation, qu’ils soient grands ou petits.
La cérémonie terminée, les élèves sortent calmement et en silence.

Nous avons eu l’impression de nous retrouver dans Harry Potter avec les 4 maisons du lycée, représentant 4 moments importants de la vie de Saint Kentigern, les vêtements cérémoniels portés par l’Administration et certains étudiants. Il existe aussi des préfets dans chaque classe.

Les traditions scolaires britanniques perdurent en Nouvelle Zélande. Et elles sont diffusées très tôt dans l’éducation des élèves.

BBQ

UNE INSTITUTION CONVIVIALE : LE BARBECUE

Les Néo-Zélandais adorent se retrouver autour d’un barbecue. La convivialité de ce moment permet de réunir de très nombreuses personnes.  Les barbecues sont installés en plein air, mais on peut cuisiner aussi à partir de l’intérieur d’une maison. On protège le barbecue de la pluie en la plaçant sous l’avancée du toit. Une vitre s’ouvre vers l’extérieur et permet de griller les aliments sans se mouiller. Il ne faut pas oublier qu’il pleut beaucoup en Nouvelle-Zélande.

Nous avons été invités à plusieurs reprises à des barbecues. Nos collègues de Riccarton College en ont organisé un, ainsi que nos partenaires de Saint Kentigern, avec toutes les familles d’accueil. Nous avons été aussi reçus par les parents de Chérie, une ancienne assistante d’anglais au lycée.

Chaque convive apportait une boisson, une salade, de la viande ou un dessert. Nous avons particulièrement apprécié les salades, toujours très originales. Certaines mêlaient des aliments sucrés, comme des fruits, avec des aliments salés. Fruits frais, fruits secs, légumes de toute sorte, fromages doux, trouvent leur place dans des salades.

Sur les grands barbecues sont grillées volailles et viandes, notamment les incontournables saucisses néo-zélandaises. Les hommes en général s’occupent de faire griller les oignons et la viande qui seront ensuite placés entre deux tranches de pain et agrémentées de mayonnaise, moutarde, chutney ou ketchup.

Ensuite, nous passons aux desserts aussi magnifiques qu’ils sont délicieux. Le must ici est la Pavlova, en hommage à la célèbre danseuse des ballets russes. La base est en meringue croustillante au cœur tendre et moelleux, surmontée d’une épaisse couche de chantilly (non sucrée) et décorée avec des fruits rouges ou des tranches de kiwis. Mais les gâteaux traditionnels britanniques ont aussi leur place sur la table : shortbreads, cakes, brownies, gâteau aux carottes, au gingembre, à la cannelle.

Il y a aussi des salades de fruits frais. Nous étions là-bas en été et trouvions tous ces fruits saisonniers : cerises, fraises, pêches, abricots. La pomme et les kiwis sont incontournables et on les trouve en toute saison. Les Néo-Zélandais consomment aussi beaucoup d’oranges et de bananes. Les gâteaux et salades peuvent être agrémentés de crème anglaise ou de glace.
La glace traditionnelle est le hokey pokey. C’est une glace à la vanille parfumée et crémeuse, sertie de pépites de caramel croustillant. Un vrai délice qui fond et croque doucement sous la dent.

Les boissons gazeuses sont légion. Mais il y a aussi beaucoup de jus de fruits, purs ou mélangés. La plupart des mélanges sont à base de pomme ou de poire, avec des fruits rouges ou exotiques.
Au niveau des vins, les vins blancs néo-zélandais ressemblent fort à nos vins d’Alsace : Riesling, sylvaner, pinot gris, gewurtztraminer.
Par contre, pour les vins rouges, mieux vaut privilégier les vins australiens, très fruités.
Sinon, il reste les bières dont on a que l’embarras du choix: blondes, brunes, ambrées, néo-zélandaises ou importées.

Une fois que les plats sont terminés, tout le monde passe à la vaisselle et au rangement. Hommes, femmes, l’égalité des sexes en matière domestique est totale.
Les lycées sont équipés de salles de réception, avec réfrigérateurs, lave-vaisselles, vaisselle, verres, couverts, plats… et les incontournables barbecues, qui sont de belle taille.
Il n’y a aucun stress dans l’organisation, aucune précipitation. Tout le monde s’entraide.

Des moments conviviaux que nous n’oublieront pas de sitôt. Nous avons encore sur les papilles la douceur parfumée de la Pavlova, le croustillant de la glace Hokey Pokey et les bouquets fruités ou secs des vins du nouveau monde.

Earthquake

Mardi 22 février : Jour funeste à Christchurch…

Nous venons d’arriver à Auckland et sommes accueillis par Pascale MacMillan qui a aidé à l’organisation du séjour dans cette ville. Les parents arrivent pour chercher les jeunes et nous révèlent une terrible nouvelle : un tremblement de terre d’une magnitude de 6,1 sur l’échelle de Richter vient de dévaster Christchurch, ville où nous avons passé une semaine merveilleuse en familles et où nous étions encore mercredi dernier. Il y aurait des morts et des personnes coincées sous les décombres. Les images sont terribles. 



Quelle est l’origine de ce tremblement de terre ?
Comme vous nous l’expliquions dans une chronique précédente (voir géologie et géothermie), la faille australo-indienne traverse la NZ et passe plus particulièrement au niveau de Christchurch. Cette faille pousse l’Inde sous l’Himalaya et à terme va réduire la taille de la NZ. En effet, l’Ile du Sud par exemple voit sa partie sud-ouest glisser sous les alpes néo-zélandaises, relevant la taille de ces dernières. Par conséquent, il y a souvent des tremblements de terre dans l’Ile du Sud et les habitants sont habitués à sentir le sol trembler. Dans les écoles, on peut lire des consignes de sécurité à respecter… Les gens vivent avec cette épée de Damoclès au dessus de leurs têtes.

Les conséquences :
En décembre dernier, un tremblement de terre un peu plus important sur l’échelle de Richter n’avait fait que des dégâts matériels car les secousses étaient très profondes. La ville n’a pas fini de panser ses blessures qu’un nouveau tremblement de terre a secoué la ville un peu avant 13 heures (1 heure du matin en France). Heure où les habitants travaillent et mangent, les élèves sont en classe, les autres personnes visitent les monuments. Un des plus visités est la cathédrale. Les paroissiens avaient organisé un superbe festival des fleurs avec un beau parterre fleuri couvrant toute l’allée principale et des bouquets originaux sur les côtés et près de l’autel. On peut en outre grimper au sommet du clocher pour avoir une splendide vue sur la ville et ses environs.

Cette fois-ci, les secousses se situent à 5 km au-dessous de la surface de la terre. Le sol se mit à trembler. Les gens sont tombés à terre, les murs et fenêtres se sont écroulés. La cathédrale a perdu son clocher, des bâtiments se sont effondrés, l’hôpital a été touché, on ne compte plus les maisons détruites. Une personne raconte qu’elle est tombée du 5ème étage et s’est retrouvée au niveau du sol. Ce soir, on commence à dénombrer les personnes coincées sous les décombres ; il y en aurait 200.
Le Premier Ministre n’hésite pas à parler d’une ville qui semble ravagée par la guerre.

Les informations montrent des images terribles de ruines partout. L’aéroport est fermé, les routes sont coupées, ainsi que l’électricité, le téléphone pour laisser les urgences s’organiser. Les gens sont priés de rester chez eux et de s’enquérir de l’état de leurs voisins et familles. Les écoles sont fermées jusqu’à nouvel ordre. L’état d’urgence est décrété.
Des aides arrivent de partout et même d’Australie pour sauver le maximum de vies.

Nous suivons les informations en boucle à la télévision néo-zélandaise en espérant qu’il y aura le moins possible de victimes.
Nous étions heureux de faire la connaissance de nos correspondants d’Auckland. Mais ce soir, nous sommes tous très tristes. Nous n’avons aucune nouvelle de nos correspondants de Christchurch et nous sommes très inquiets. Nous pensons très fort à eux en espérant qu’ils seront tous sains et saufs.

Arrivée à Auckland
Mardi 22 février 2011

POUNAMU

Une des richesses de la NZ : le jade, appelé ici « pounamu »

Le jade est une pierre semi-précieuse verte ou noire. Elle peut arborer une couleur verte translucide (objets de jade souvent chinois) à un vert moucheté ou moiré.
On appelle aussi le jade « néphrite ».

Il y a du jade dans les sous-sols néo-zélandais, principalement dans l’Ile du Sud. La Nouvelle-Zélande importe aussi du jade du Canada, de Chine et d’Australie. Mais le pouanamu est plus pur, même à l’œil nu, que les autres jades importés. Il est plus régulier, plus moiré, et n’a pas de taches noires.

Nous avons visité une fabrique de jade, « Mountain Jade » à Rotorua un des grands sites de polissage et façonnage du jade. C’est une entreprise familiale fondée par le père. Aujourd’hui, ses fils, après de solides études universitaires, ont repris le flambeau et ont appris le métier de polisseur et façonneur.

Les morceaux de jade sont bruts. Ils peuvent prendre la forme de cailloux épais ou bien de plaques plus fines. En fonction de l’épaisseur, les artisans vont réaliser des bijoux ou des œuvres plus importantes.

Les pierres sont d’abord polies avec une fraiseuse munie d’un diamant et de l’eau. Puis elles sont façonnées en fonction de la commande ou des besoins, ou même de la mode. Jade Mountain Factory présente 2 collections par an.
Beaucoup de modèles sont des symboles maoris ou la fameuse fougère, symbole de la Nouvelle-Zélande. Mais on trouve aussi des signes du zodiaque, des animaux…
Au mur pendent des lacets sur lesquels seront placées les pierres pour en faire des colliers.

Les pièces sont ensuite exposées dans leurs magasins. Ils en ont plusieurs dans le pays. Mountain Jade Factory ne participe pas à des salons hors du pays, car les frais sont trop élevés. Ils se contentent d’exposer leurs modèles.

Nous avons bien sûr abordé la question de l’exportation de ces bijoux. En fait, il y a très peu de demandes, à part la Chine qui leur commande des modèles spécifiques, comme des Bouddhas, des objets de décoration, plus que des bijoux. Par ailleurs, comme ils écoulent leur production en Nouvelle-Zélande, ils ne se posent pas la question.
Mais ils seraient intéressés par un(e) stagiaire du lycée pour prospecter le marché chinois.

Les objets en jade sont chers. Le jade vert canadien est plus abordable. Par contre, les prix du jade noir et du pounamou sont plus élevés.

Les Maoris portent quasiment tous, à leur cou, de gros bijoux rituels en jade, autour d’un lacet. Le jade est censé leur apporter le bonheur, la réussite, la chance. Il chasse les mauvais esprits de leur entourage. Toutefois, il existe une tradition tenace. Un bijou en jade doit être offert pour conserver ses propriétés bénéfiques. Si on l’achète pour soi, les qualités du bijou se retournent vers leur acquéreur.
Le bijoutier nous confirme que cette croyance existe encore fortement chez les Néo-Zélandais, qu’ils soient Maoris ou Kiwis.

Visite de Mountain Jade Factory à Rotorua
Lundi 21 février 2011

Les Maoris, les premiers habitants de la Nouvelle-Zélande

Les Maoris, les premiers habitants de la Nouvelle-Zélande

1 – Un peu d’histoire

Les Maoris sont des Polynésiens qui sont arrivés en Nouvelle-Zélande vers 800 après JC. Ce fut la dernière grande terre explorée par l’homme. Ils ont appelé cette île « Aotearoa », la terre du long nuage blanc. Ce long nuage, qui flotte près de l’horizon, annonce le beau temps. Il faudra ensuite attendre 800 ans de plus pour que les Européens débarquent à leur tour.
Les Maoris devront s’adapter à des paysages, climats, fleuves différents. Ainsi, ils ne pourront pas cultiver les produits qui poussaient dans les îles voisines, car il y fait plus froid, surtout dans le Sud de la Nouvelle-Zélande. Ils le feront avec succès.

Il faudra ensuite attendre 800 ans de plus pour que les Européens débarquent à leur tour. Le Capitaine Cook atteindra la Nouvelle-Zélande en 1769 ; une colonie pénitentiaire sera installée. Il y aura également des baleiniers français qui arriveront dans la Péninsule d’Akaroa au 19è siècle et établiront leur ville.

Certains Maoris les ont très bien accueillis et il existe actuellement dans le pays de multiples statues montrant ce peuple accueillant les colons. Ils développent avec eux des relations paisibles, du troc, servent de marins. Les colons les apprécient car ils sont puissants et résistants.

D’autres, cannibales, les ont massacrés et dévorés.
Les colons ont apporté avec eux des armes à feu, des maladies qui ont décimé des tribus entières.

Toutefois, les colons se sont installés sur les terres maoris, provoquant leur colère. Le Traité de Waitingi, datant de 1840, est censé organiser le partage des terres entre les Britanniques et les Maoris. D’abord, ce traité ne sera jamais ratifié et n’est pas reconnu par certains officiels. Ensuite, il marque officiellement le jour fondateur de la colonie britannique. Enfin, les Britanniques ne le respecteront jamais, alors qu’il représentait un exemple unique de considération intelligente pour les droits d’une population indigène. C’est pourquoi actuellement, les Maoris demandent la récupération de leurs terres, de manière parfois violente.
Ainsi, à Auckland, sur une colline, un forcené maori a coupé tous les arbres, sauf un. Cela a donné le nom de cette colline : « one tree hill ». Un leader maori est député de Nouvelle-Zélande et soutient cette revendication. Pour les Britanniques, il s’agirait plus de collaboration entre les 2 peuples que de restitution de terres.

Les Maoris ont reçu une énorme somme de la part du gouvernement néo-zélandais pour compenser la perte de leurs terres. Cet argent a été versé à 4 tribus qui ont fondé 4 conglomérats dont un est dirigé par une femme. Mais les Maoris sont des investisseurs, pas des managers. Aussi, les Conseillers locaux du Commerce Extérieur de la France les ont rencontrés pour leur proposer une collaboration. C’est la première entrevue entre les dirigeants maoris et des Européens destinée à créer des relations de coopération.

En 2040, les Maoris et les « Pacific Islanders »  (Samoa, Fidji…) représenteront 50 % de la population et 50 % des richesses. A ce moment-là, les kiwis devront partager.
Pour le moment, les relations sociales sont quasi-inexistantes, même si les jeunes Maoris fréquentent les écoles néo-zélandaises. Les 2 communautés se côtoient mais ne se mélangent pas. Ils ne pratiquent pas les mêmes activités, ni les mêmes sports.

Toutefois, on constate des mariages mixtes et à Riccarton College de Christchurch, il y avait un cours de maori, très fréquenté par des kiwis s’attachant à apprendre la langue et les coutumes.
Les Maoris ont réussi aussi à obtenir la gestion et les revenus liés au tourisme à Rotorua.
La langue maorie apparaît sur les emballages, les conditionnements des produits, sur les affiches, les panneaux… après les indications en anglais.

2 – La Culture maorie

La culture maorie est très riche. Le fondement de leur communauté est basé sur les compétitions tribales. Ainsi, quand les tribus se rencontrent, il y a toute une cérémonie d’accueil destinée à sonder les motivations des arrivants. Ils sont accueillis par des gestes et comportements belliqueux destinés à montrer leur puissance. Une fois ces rituels passés, si les invités sont acceptés par le chef de la tribu, ils sont accueillis dans le village. Les salutations se réalisent en se frottant le nez.
Dès leur plus jeune âge, les garçons maoris sont initiés aux comportements guerriers à adopter : yeux exorbités, étirement de la langue, gestes brutaux, maniement des armes : lances, poignards, taiaha (longue épée en bois). Ils doivent faire preuve de courage et d’habileté.

Les Maoris sont tatoués. Les hommes se tatouent le visage, un hémisphère du visage représente le symbole de la tribu du père et l’autre la tribu de la mère, les jambes et les fesses. Les femmes se font tatouer le menton. Ainsi, ces tatouages représentent leur carte d’identité.

Les Maoris n’avaient pas de langue écrite, mais ont développé de très nombreuses traditions orales. Ils restent très attachés à leurs traditions et continuent à les respecter. Ce sont d’excellents artisans. En particulier, ils réalisent des sculptures magnifiquement ouvragées et immenses. A l’entrée du centre de l’héritage maori, il y a une place entourée de 12 colonnes sculptées en tikis. Chaque colonne représente un dieu différent.

La famille est le ciment de cette culture, avec la vénération des anciens, les sages. Les familles sont érigées en tribus, menées par un chef, un homme. Elles vivent dans un village formé de huttes, chacune ayant une utilité. Elles abritent les bucherons, les musiciens, les pêcheurs… qui se transforment en guerriers désireux de protéger leur terre et leurs familles. Les femmes cultivent la terre, cuisinent, élèvent les enfants et s’occupent de tâches domestiques. Elles extirpent les fibres des tiges de palmiers avec un coquillage, les tressent et les tissent pour fabriquer des vêtements, des paniers…
Il existe une maison réservée au stockage de produits agricoles. Chaque tribu dispose d’une salle de réunion où on accueille aussi les invités.

Les Maoris chantent beaucoup et dansent. Les hommes jouent des instruments de musique et chantent. Les femmes chantent et danses. Elles manient une ficelle dont chaque extrémité  comprend un pompon. En dansant, elles font des figures habiles avec ces outils.

Actuellement, ils cherchent à préserver et diffuser leurs traditions. Ils ont créé à Rotorua un centre destiné à cet héritage culturel. Ils forment les jeunes aux métiers traditionnels, notamment le tissage et la sculpture sur bois.
Ainsi, l’héritage maori se transmet de générations en générations.

Entre les 2 iles mon coeur balance

La deuxième semaine : entre les 2 îles, mon cœur balance…

Planning de la 2ème semaine :


Diman-che
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
Matin
. Départ pour Queens-town
. Visite de Queens-town
. Départ pour Dunedin
. Visite de Cadbury
. Visite des boulders
. Départ en train pour Welling-ton

. Visite de Wellington
. Bienvenue au Queen Elisabeth
. Départ pour Rotorua
Après-midi
. Arrivée à Queens-town
. Visite de Dunedin
. Visite de la brasserie Speights
. Retour à Christ-
church
. Traver-sée du détroit de Cook en ferry
. Rendez vous à la mission économique
. Rendez vous à l’Ambassade de France
. Voyage vers Rotorua
. Arrêt à Huka Falls

Soir
AJ Queens-
town
AJ Queens-town
AJ - Dunedin
Familles à Christchurch
AJ Wellington
AJ Wellington
AJ – Rotorua

. Barbecue chez les parents de Cherry

Après une première semaine très riche à Christchurch en rencontres, en expériences, linguistiquement et culturellement, nous partons à la découverte de l’Ile du Sud. Inversons nos visions puisque nous sommes dans l’Hémisphère Sud. Le Sud est la partie la plus froide de la NZ puisqu’il est situé au plus près de l’Antarctique. Mais c’est aussi la partie des îles où le soleil se couche le plus tard le soir.

Nous avons commencé notre périple par Queenstown, petite ville nichée au cœur des Alpes néo-zélandaises, dans le sud-ouest. 


Ensuite, nous passons au sud-est pour découvrir Dunedin (prononcer Dun-i-dun, Edinburgh ou vallée d’Eden). C’est une ville écossaise qui ressemble fort à la vraie Edinburgh. C’est un site industriel et portuaire vieillissant, en plein déclin pourrions nous même dire, mais qui conserve quelques joyaux :
-         la Cadbury Factory
-         la brasserie Speights
-         la gare

Notre retour à Christchurch sera bref, juste pour faire une halte avant de remonter vers le Nord par le train scénique. C’est un train des années 40, réaménagé pour le plaisir des voyageurs et surtout des photographes. Ces derniers disposent d’un wagon ouvert pour admirer et capturer les paysages. Pour passer de l’île du sud à l’île du nord, il n’y a que le ferry, qui serpente entre les petites îles. Une fois passé le Détroit de Cook, nous changeons de climat et de végétation. Après les collines et les plaines verdoyantes, c’est un paysage équatorial qui nous charme. Nous débarquons dans la capitale, Wellington. C’est une ville moderne, mais qui reste à taille humaine, très harmonieuse, avec un sens architectural évident. Elle abrite, outre les organismes d’appui à l’export et les représentations diplomatiques, de multiples jardins et un musée magnifique, qui retrace la culture maorie et accueille des expositions temporaires.

Nous terminons notre semaine par Rotorua, ville maorie et cité des volcans, geysers, boue et eaux bouillonnantes…

Un grand moment après notre arrivée, l’accueil de tout le groupe par les parents de Chérie qui fut assistante d’anglais au lycée Brémontier il y a dix ans. Ils nous ont préparé un superbe barbecue traditionnel de NZ avec salades, saucisses, steaks grillés, et l’incontournable gâteau Pavlova accompagné de sa salade de fruits et de glace hokey pokey. Ce gâteau, concocté par le papa de Cherrie fut un véritable délice.

Pour la suite de notre voyage, nous vous invitons à consulter le résumé de notre troisième semaine…

Un peu de littérature néo-zélandaise… Katherine Mansfield

Un peu de littérature néo-zélandaise… Katherine Mansfield

Katherine Mansfield est une auteure contemporaine. Elle a écrit des nouvelles qui l’ont rendue célèbre à travers le monde.
Nous avons eu la chance de visiter la maison de son enfance à Wellington. Cette maison, où elle n’a vécu que 5 années, l’aura marquée, ainsi que ses nouvelles.

Qui était Katherine Mansfield ?
Katherine Mansfield Beauchamp naquit à Wellington, capitale de la Nouvelle-Zélande, le 14 octobre 1888. 
 Elle a passé sa jeunesse et son adolescence à Wellington. Son père était un riche importateur. Elle a eu 4 sœurs et un frère qui est décédé durant la 1ère guerre mondiale. Une de ses sœurs est décédée de choléra avant sa première année.

 Elle y passa son enfance ainsi que la majeure partie de son adolescence (elle étudia quelques années au Queen’s College à Londres) avant de quitter définitivement la ville et le pays en 1908, à l’âge de 20 ans.
Elle commença sa carrière littéraire en Angleterre au sein du prestigieux « Bloomsbury circle » où elle côtoya des écrivains comme Virginia Woolf ou D.H Lawrence. Elle perfectionna sa maîtrise du genre de la nouvelle tout au long de ses nombreux voyages en France et en Allemagne avec son mari John Middleton Murry.

Elle a quitté la NZ pour l’Angleterre en 1908. Elle n’est jamais revenue en NZ.

Lorsque son jeune frère Leslie mourut lors de la Première Guerre Mondiale, Katherine Mansfield opéra un retour sur son enfance néo-zélandaise. Plusieurs nouvelles résultèrent de cette plongée dans ses souvenirs, notamment « The Doll’s House » (« La Maison de Poupée »), que nos élèves ont étudié.




Elle a quitté la NZ pour l’Angleterre en 1908. Elle n’est jamais revenue en NZ.
Elle a commencé sa carrière littéraire à Londres. Elle faisait partie du célèbre Cercle Bloomsbury, où elle a côtoyé des écrivains comme Virginia Woolf, DH Lawrence et l’économiste John Maynard Keynes.
Elle a voyagé dans toute l’Europe ; particulièrement en France et en Allemagne.

Durant toute sa vie, elle a milité pour l’égalité entre les hommes et les femmes, la liberté des femmes et leur émancipation. Elle rejetait également une partie des traditions sociales victoriennes où l’apparence jouait un grand rôle, où les pièces de réception excluaient les enfants, où il y avait une franche distinction entre les riches et les pauvres. Elle n’hésita pas d’ailleurs à se faire couper les cheveux.
Sa mère recevait beaucoup et rendait également visite à ses amies et connaissances de son monde. Aussi, elle voyageait souvent pour aller à Londres s’habiller à la dernière mode et tenir une place valorisante dans la société.

La maison où Katherine Mansfield est née.

La maison natale de KM est située au 25, Tinakori Road, au nord de Thorndon, la plus ancienne banlieue de Wellington. Harold Beauchamp, le père de KM, la fit construire en 1888. Trois générations de Beauchamp y habitèrent entre 1888 et1893.
La demeure a été restaurée avec soin et décorée des répliques des meubles et papiers peints originaux. L’époque où vécurent les propriétaires, mais aussi le statut social qu’il occupaient ont donc été ainsi recréés avec authenticité.
Cette maison est vaste et de style victorien, en bois blanc, avec de petites fenêtres aux rideaux blancs et entourée d’un beau jardin (qui a été maintenant malheureusement coupé par la construction de l’autoroute). Elle est située dans le quartier des premiers immigrants où les maisons sont toutes construites dans le même style. On sent que sa famille était aisée.

Elle est née dans une chambre qu’elle trouvait sombre et qu’elle décrira plus tard dans son œuvre. Elle n’aimait pas cette maison. Pourtant, elle n’y a vécu que 5 ans. Dans la chambre où elle grandit, on voit ses jouets. La plupart représente l’arche de Noé et tous les animaux que celui-ci a embarqués. A cette époque, les enfants ne jouaient pas le dimanche, sauf si les jouets étaient issus de la bible. C’est vrai qu’il y avait peu de place.

On visite toute la maison, richement décorée d’objets de cette époque. Certains sont restés dans la maison, d’autres ont été acquis ultérieurement pour meubler davantage. On voit les chambres à l’étage et au rez-de-chaussée, la cuisine, le cellier, la salle à manger, la salle de réception et une pièce dans laquelle est déployée la maison de poupées, titre d’une de ses œuvres.



 La maison natale de KM constitue un support essentiel pour la compréhension de nouvelles telles que « The Wind Blows », « Prélude », « A Birthday » et bien sûr « The Doll’s House ». « The Doll’s House »
Cette nouvelle, publiée en 1922, relate l’acquisition d’une maison de poupée par les sœurs Burnell (Isabel, Kezia et Lottie). Les petites filles sont impatientes de montrer leur maison à toutes les fillettes de l’école. Seules deux d’entre elles ne sont pas conviées: Lil et our Else Kelvey, qui sont très pauvres.
La nouvelle parle de la distinction entre les classes sociales. Tout le monde sait que les petites Kelvey sont pauvres, et elles-mêmes en sont bien conscientes. Le texte évoque aussi le monde des enfants et leur capacité à franchir les limites, au contraire des adultes. Kezia Burnell est celle qui éprouve le désir de passer outre les conventions en invitant Lil et our Else à voir la maison de poupée. Lors de leur brève visite, elle insiste sur la petite lampe qui lui paraît aussi « vraie » que nature. Cette lampe symbolise l’intelligence de la fillette, mais également l’espoir. En effet, our Else est elle aussi très impressionnée par cette lampe. Ainsi, même si les fillettes appartiennent à une classe sociale différente, elle sont à même de partager ce qui est « vrai ». Ce sont simplement deux enfants qui aiment ce qui est joli, et c’est ce qui compte.
Mais la fin de l’histoire, où les petites, chassées de la maison de Kezia par sa tante Beryl, sont décrites comme silencieuses « encore une fois », suggère que le cercle vicieux se poursuivra inéluctablement, et que les sœurs Kelvey resteront dans leur monde. La maison de poupée et la lampe n’auront été qu’une étincelle dans leur quotidien.
Virginia Lafuente

mardi 22 février 2011

Compte rendu de la première semaine

Compte rendu de la première semaine





Nous sommes partis le vendredi 4 février et nous sommes arrivés le dimanche 6 février à 15 h 30. Oui, plus de
2 jours de voyage ! Plus 12 heures de décalage horaire, plus le franchissement de la ligne de changement de date.


Nous vous laissons le soin de compter les heures de vol, sachant que nous avons passé 6 heures d’escale à Paris et environ 2 heures dans chaque aéroport suivant.





Nous avons vécu de nombreuses escales très exotiques certes, Paris, Dubaï, Bangkok, Sidney et enfin
Christchurch.
Mais bien pénibles depuis le 11 septembre ! 


Nous avons à chaque fois subi au moins une fois les contrôles de bagages, le passage sous le portique et la fouille quand une sonnerie impromptue retentissait. 
A Christchurch, nous avons dû déclarer toute nourriture ou boisson et la douane a scrupuleusement vérifié le nombre de boîtes, de flacons, de bouteilles…


Mais aucune fatigue, aucune contrainte au monde ne vaut l’arrivée très chaleureuse que nous avons connue à Christchurch. Des sourires, des embrassades, beaucoup d’émotion et d’effusion de joie.



Nous sommes repartis chacun dans nos familles nous reposer de notre voyage et nous rafraîchir… 36° à Christchurch… Il faisait 6° lorsque nous avons quitté Bordeaux… Notre organisme a été mis à rude épreuve.





Le lendemain, pluie !
Normal, nous sommes lundi et chacun retrouve le chemin du travail, de l’école.
Dans la rue, on croise de nombreux jeunes qui vont à l’école, chacun arborant son propre uniforme, avec tous les badges qui caractérisent des engagements particuliers.


Nous sommes accueillis par Gray Adams, ancien assistant d’anglais de Brémontier, dans sa classe qui est vraiment très personnalisée façon française et même aquitaine.


Il nous présente le programme de la journée et de la semaine à Christchurch.


Ensuite, place à la cérémonie de bienvenue maorie (voir chronique ad hoc)


A 10 heures 30, pause thé ; nous nous retrouvons dans la salle des professeurs.
Le Proviseur, après la pause thé, sonne manuellement une cloche pour obtenir le silence. 
Il nous présente, ainsi que le partenariat. Puis, viennent les échanges de projets, soucis, propositions de sorties… 
Tous les jours, une demi-heure de discussion le matin avec le Proviseur.


Ensuite, nous sommes pris en charge par des petits groupes d’élèves qui nous font visiter le lycée.


A 12 heures, déjeuner dans la salle des professeurs.


L’après-midi, nous allons à Ports Hill et à Sumner pour voir le paysage et un très beau point de vue sur la mer d’un côté et sur Christchurch de l’autre. Nous surplombons le port où des porte-conteneurs s’arrêtent et chargent les conteneurs et le charbon destiné à la Chine et au Japon.


Nous surplombons  Christchurch et voyons une immense ville verte. On comprend pourquoi on a surnommé cette ville « la ville jardin ».


Durant la semaine, les étudiants français iront en cours au moins une demi-journée tous les jours. Ils
choisissent les cours auxquels ils veulent assister.


Une excursion est organisée pour l’autre demi-journée, visites culturelles ou à contenu professionnel.


Trois temps forts franco-néo-zélandais cette semaine :


1)      discours
de remerciements à Riccarton High School à la pause du matin. Nous lisons un
texte et remettons au Directeur et aux organisateurs locaux de notre venue les
cadeaux convenus.



2)      Visite
à la chambre de commerce de Christchurch


3)      Barbecue
organisé par Vicki, une collègue de mathématiques, dans sa maison.





Planning de la 1ère semaine :





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Lundi

 

 
Mardi

 

 
Mercredi

 

 
Jeudi

 

 
Vendredi

 

 
Samedi

 

 
Matin

 

 
. Accueil à Riccarton

 
. cérémonie d’accueil maorie

 
. Visite du lycée

 

 
. Cours au lycée

 

 
. Excursion à Akaroa

 

 
. Cours au lycée

 
. remise des cadeaux à la pause et discours de
  remercie-ments

 

 
. Visite de Pegasus Vineyards

 

 
Journée libre

 
. Boxing day

 
. marchés

 
. visites

 

 
Après-midi

 

 
. Sortie à Sumner et Ports Hill

 

 
. Sortie à Antarctic Centre

 

 
. Cours au lycée

 
. Visite de la ville

 
. Rendez vous à la CCI

 

 
. Cours au lycée

 

 


 

 
Soir

 

 
Familles

 

 
Familles

 

 
Repas avec le Proviseur

 

 
Familles

 

 
Familles

 

 
Barbecue chez une collègue